Hier soir a eu lieu au Cinéma Studio 28 une projection privée du dernier film de Cédric Klapisch : Ma part du gâteau qui sortira mercredi prochain en salle. Il y a une chose vraiment remarquable concernant le tournage du film : toutes les scènes sombres ont été tournées à l’EOS 1D mark IV, le dernier appareil professionnel Canon en date au format APS-H. Pour l’occasion, Canon France a convié de nombreuses personnes du milieu, que ce soit des photographes, vidéastes, approvisionneurs, journalistes, blogueurs, etc. afin d’assister à cette projection précédée d’un somptueux cocktail en présence de Cédric Klapisch lui-même.
Cette soirée aura été pour moi l’occasion de faire connaissance avec de jeunes réalisateurs (vous reconnaitrez certaines pubs qu’ils ont faites), des personnes de chez Canon et surtout revoir Sébastien Devaud qui est pour moi le pionnier de la vidéo reflex en France (il a notamment fait le générique du JT de Canal Plus, EOS 1D mark IV et EOS 5D mark II). Il a d’excitants projets à venir !
Sébastien Devaud
Revenons à « Ma part du gâteau ». Je ne vais pas entrer dans les détails techniques du Canon EOS 1D mark IV, mais c’est tout simplement une tuerie notamment en terme de sensibilité ISO permettant de tourner des scènes dans des conditions difficiles de lumière. Comme le disait Cédric Klapisch durant une petite interview que nous avons pu voir au début de la projection, l’intérêt d’utiliser un appareil reflex tel que l’EOS 1D mark IV est multiple :
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gain de place, l’appareil est moins encombrant que les caméras traditionnelles apportant ainsi une certaine souplesse et confort
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gain en sensibilité permettant de tourner en faible luminosité
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gain au niveau du budget car un EOS de ce type coûte moins cher qu’une caméra traditionnelle. On peut alors multiplier les angles en tournant en même temps avec plusieurs EOS
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possibilité de tourner « sans contrainte » : c’est du numérique, il n’y a pas autant de contraintes qu’avec une pellicule
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l’appareil filme en Full HD à la norme cinéma 24 images par seconde (en plus d’autres possibilités)
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puis j’ajouterai la possibilité d’exploiter à 100% les diverses optiques qu’on y monte permettant de jouer avec la profondeur de champ
Filmer à l’aide d’un reflex devient de plus en plus commun à l’heure actuelle. Les prouesses du capteur de l’appareil reflex font que nous devrions nous attendre à une révolution d’ici peu !
Outre la remarquable utilisation de l’EOS 1D mark IV, les plans du film ont été remarquablement bien filmés. J’ai été parfois assez bluffé par la stabilité des plans en mouvements.